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L'agalaxie contagieuse

Comment la maladie se transmet-elle ?

La contamination des animaux se fait par le lait, les sécrétions (nasales, génitales...) et excrétions (urines, crottes). La transmission se fait par voie orale, respiratoire, oculaire ou lors de la traite. Les animaux plus sensibles sont les jeunes et  les animaux en lactation.

Le mycoplasme survivrait 15 jours dans le milieu extérieur.

Il ne se développe pas d’immunité à long terme.

Il existe des différences de "pathogénicité" (capacité à rendre les animaux malades) entre les différentes souches de Mycoplasma (différentes variétés de la même bactérie).

Quels sont les symptômes de la maladie ?

En milieu jusque là indemne, une forme brutale évoluant en quelques semaines au moment des mises-bas peut se développer :

Baisse importante de la production de lait, fièvre marquée et inflammation de la mamelle, atrophie (rétraction) du quartier et tarissement.

On peut aussi observer des avortements, des arthrites, de la conjonctivite. Sur les agneaux on peut observer des pneumonies, arthrites et kératoconjonctivites avec une mortalité parfois importante.

 

En milieu déjà infecté se développent des formes plus modérées avec des pertes moins sévères, une baisse de la production laitière, des tarissements.

Comment s'effectue le diagnostic ?

La maladie est à suspecter lorsque sont associés :

  • chute de production lactée avec mammites cliniques,

  • forte augmentation des taux cellulaires de tank,  

  • apparition conjointe d’arthrites et de kératites.

 

La confirmation par le laboratoire peut être réalisée par bactériologie sur le lait individuel ou de tank, par PCR ou par sérologie sur au moins 10 animaux.

Quel traitement appliquer ?

Aucun ne permet une guérison bactériologique. Il est seulement possible de diminuer les symptômes et la diffusion de la maladie.

Quelles sont les mesures de prévention à mettre en place ?

La prévention médicale est décevante. Les vaccins vivants sont interdits en France.

La seule méthose utilisable repose sur le contrôle des introductions en cheptel sain et l’assainissement par abattage dans les cheptels infectés.

Dans certains départements, des plans de lutte collectifs ont été mis en place.

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