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Entérite Catarrhale Epizootique

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Entérite Catarrhale Epizootique (ECE) : C’est le nom de la « diarrhée verte », entérite très contagieuse. Elle est due à un coranavirus. Heureusement, la plupart des furets se rétablissent de l’ECE. Cependant, certains, en particulier les animaux âgés ou souffrants d’une autre maladie, peuvent être sévèrement affectés.

L’ECE se propage rapidement et les furets exposés montrent des signes dans les 48 à 72 heures. L’ECE provoque à la fois une inflammation du tube digestif et du foie. Les enzymes hépatiques peuvent être augmentées.

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Les signes de la maladie au début sont des vomissements et une diarrhée verte, profuse, mucoïde et parfois hémorragique. On constate un fort abattement, une déshydratation, et une anorexie. Pendant la phase de récupération les selles on un aspect en « grains de canari ».

Certains furets ne montrent aucun signe mais sont porteurs du virus. Les furets guéris peuvent également être porteurs. Les jeunes furets se rétablissent généralement rapidement, mais les furets plus âgés perdent souvent beaucoup de poids et continuent de maigrir même après l’arrêt des diarrhées.

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Le diagnostic repose sur les signes cliniques, les commémoratifs, la biochimie et l’exclusion des autres pathologies digestives.

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Le traitement dépend de la gravité des signes, il comprend des pansements intestinaux, des anti-acides, des anti-diarrhéiques, des antibiotiques, des réhydratants injectables et un régime hyper digestible administré à la seringue si nécessaire. Il faut noter que les antibiotiques n’agissent pas sur le virus mais évitent les surinfections bactériennes secondaires.

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Ce même virus, ou une forme mutante de celui-ci est également à l’origine d’une autre maladie plus généralisée caractérisée par une lymphadénite pyogranulomateuse multifocale chronique.  On parle du coronavirose systémique du furet (FSCV), récemment mis en évidence, il est responsable d’une affection se caractérisant par la présence de lésions nodulaires pyogranulomateuses sur les séreuses et au sein de nombreux organes internes (foie, rate, reins, poumons, …) ainsi que d’une hypertrophie des nœuds lymphatiques mésentériques. Cette maladie présente une similitude importante au plan étiologique et lésionnel avec la péritonite infectieuse féline (PIF) et, comme cette dernière, est considérée comme généralement fatale pour l’animal

 

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