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Les prédispositions raciales

A quoi sont dues les prédispositions raciales ?

On distingue deux types de prédispositions raciales selon que la prédisposition a une composante génétique et entre dans la longue liste des maladies héréditaires ou qu’elle en est indépendante. Ce deuxième cas s’explique alors par la conformation particulière des animaux (brachycéphales par exemple) ou par leurs modalités de croissance.

Certaines prédispositions sont à cheval sur les deux catégories, comme la dysplasie de la hanche dont la pathogénie s’explique par des facteurs génétiques mais aussi morphologiques et environnementaux (exercice exagéré pendant la croissance, alimentation…).

Quasiment toutes les races sont prédisposées à une ou plusieurs maladies ou particularités morphologiques. Ces affections sont dues à la sélection qui, outre des critères physiques et comportementaux, a également sélectionné un certain nombre de tares héréditaires.

Attention toutefois, l’absence de prédisposition à une maladie dans une race ne signifie pas qu’elle ne pourra jamais la contracter.

  

Quelle est leur fréquence ?

La prévalence de ces affections est très variable et, si la dysplasie de la hanche, par exemple, est prépondérante dans certaines races de chiens, dans la majorité des cas, heureusement, les prédispositions raciales restent le plus souvent des données de la littérature.

Même si la liste des prédispositions pour une race est longue, elle doit donc toujours être relativisée par la faible fréquence d’apparition de ces maladies.

 

Quelles sont les maladies concernées ?

Elles sont très nombreuses puisqu’on connaît plus de 400 maladies d’origine génétique chez le chien.

Une même race peut connaître des prédispositions à plusieurs maladies. Le beagle est par exemple prédisposé à plus d’une trentaine de maladies !

Affections cardiaques, cutanées, digestives, oculaires, musculo-squelettiques… tous les systèmes de l’organisme peuvent être concerné par une prédisposition.

 

Comment les combattre ?

Pour les combattre, il faut revenir à la source et utiliser la sélection. Pour cela, l’éleveur a à sa disposition de nouveaux outils génétiques qui sont les tests de dépistage.

Depuis une quinzaine d’années, la génétique canine a progressé de façon spectaculaire, bénéficiant notamment des retombées de programmes conjoints avec la recherche en médecine humaine.

Depuis le séquençage du génome du chien en 2005, les progrès ont été encore plus considérables.

Matérialisation concrète de la génétique chez le chien et le chat, les tests génétiques ont été développés pour dépister certaines maladies génétiques et constituent aujourd’hui un outil précieux pour les éleveurs. Dépister les maladies héréditaires chez les animaux permet en effet d’éliminer les porteurs de la reproduction et coupe donc la chaîne de transmission de la maladie.

Toutes les maladies génétiques ne peuvent pas encore être dépistées mais la recherche continue et de nouveaux tests sont commercialisés régulièrement.

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