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Affection endocrinienne assez répandue chez le chien âgé, le syndrome de Cushing est lié à une élévation du taux de glucocorticoïdes endogènes, c’est-à-dire fabriqués par l’organisme, ou exogènes, apportés, par exemple, par un traitement médicamenteux prolongé avec des corticoïdes. Les manifestations cliniques sont surtout d’ordre cutané.

 

Qu’est-ce que le syndrome de Cushing ?

C’est une affection endocrinienne liée à une quantité anormalement élevée d’une certaine hormone, les glucocorticoïdes, dans l’organisme.

On parle de syndrome car il désigne tout un ensemble de symptômes et de perturbations biologiques.

Le syndrome de Cushing peut avoir plusieurs origines : hypophysaire, surrénalienne, iatrogène.

 

 

Est-il fréquent chez les chiens et les chats ?

La prévalence de la maladie est élevée chez le chien mais chez le chat, même si la maladie existe, elle est anecdotique. Chez le furet, on la retrouve chez les animaux castrés.

La maladie de Cushing est donc particulièrement problématique chez le chien et constitue la principale maladie endocrinienne du chien âgé avec une prévalence estimée à environ 10 cas pour 10 000 chiens chaque année. Il existe des prédispositions raciales et certaines races sont donc davantage touchées : caniche nain, teckel, boston terrier, bobtail…

La maladie touche les animaux âgés (plus de 6 ans en général).

 

 

Comment se traduit-il cliniquement ?

L’évolution du syndrome de Cushing est insidieuse et plus ou moins lente (quelques semaines à 18 mois).

L’expression clinique n’est nette que pour les formes marquées : appétit très augmenté, pseudo obésité avec un abdomen distendu mais une maigreur partout ailleurs, luxations et fractures spontanées, alopécie (perte de poil), augmentation de la pression artérielle, signes cutanés (vergetures, peau fine, peu tonique…).

Un des signes typiques chez le chien est la polyuro-polydipsie, c’est-à-dire le fait que l’animal boive plus et urine davantage. Elle est due à la survenue d’un diabète de type particulier qui est une complication fréquente du syndrome de Cushing.

On constate une autre spécificité chez le chien : l’existence de maladies nerveuses musculaires comme les myotonies (tremblements musculaires involontaires), qui sont notamment assez spécifiques chez le caniche abricot.

 

 

Comment s’effectue le diagnostic ?

Le diagnostic fait appel à des tests sanguins avec la mesure de différents paramètres. Le vétérinaire pourra également, selon les cas, être amené à recourir à l’imagerie.

 

 

Comment traiter le syndrome de Cushing ?

Plusieurs options thérapeutiques peuvent être proposées en fonction de l’origine du syndrome de Cushing : traitement médical avec différentes molécules, radiothérapie, chirurgie.

Le pronostic dépend là encore du type de syndrome de Cushing. Il est bon s’il est d’origine iatrogène, l’arrêt du médicament en cause permettant généralement la guérison.

Le syndrome de Cushing

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