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Les aboiements font partie du répertoire comportemental normal du chien. Cependant, quand ils deviennent trop fréquents ou surviennent à mauvais escient, ils peuvent constituer une nuisance sonore pour le maître et son entourage. Ils peuvent aussi être révélateurs d’un trouble comportemental.


 

Comment distinguer un aboiement normal d’un aboiement pathologique ?

Il faut analyser le contexte dans lequel surviennent les aboiements.

Ce signal sonore constitue un moyen de communication pour le chien, qu’il peut utiliser envers ses congénères, l’Homme ou un autre animal. Quand les aboiements sont trop fréquents, incessants ou surviennent dans des situations qui ne s’y prêtent pas, ils peuvent révéler un trouble.


 

Tous les chiens sont-ils égaux devant les aboiements ?

Non, la fréquence mais aussi la tonalité des aboiements varient selon les races. Certains chiens sont réputés peu aboyeurs comme les lévriers ou le basenji chez lequel on note l’existence d’une sorte de ricanement. A l’inverse, les chiens de chasse et les terriers sont connus pour être assez bruyants.


 

Dans quelles situations peuvent intervenir les aboiements ?

Trois grands types de situations peuvent déclencher des aboiements : le lieu, le chien en lui-même et les autres êtres vivants. Ainsi, les aboiements pourront survenir dans le cadre de la garde territoriale, lors de rencontres avec des congénères ou avec d’autres êtres vivants. Selon les cas, la situation sera considérée comme normale ou au contraire inappropriée et signe d’une mauvaise socialisation, d’un trouble du développement, d’un trouble lié au vieillissement…


 

Comment réagir ?

Lorsque les aboiements surviennent à mauvais escient, deviennent trop fréquents ou s’accompagnent d’autres troubles, il faut consulter son vétérinaire qui cherchera une cause médicale ou comportementale. Pour cela, il sera utile de lui décrire les circonstances d’apparition des aboiements, leur type (hurlement, gémissement, aboiement bref ou en continu…), les autres signes éventuels associés, etc. Filmer son chien pendant son absence peut être une bonne idée pour analyser son comportement.


 

Quels sont les risques ?

Outre la nuisance pour le maître et le potentiel état de mal-être de l’animal, les aboiements sont problématiques en milieu urbain car ils peuvent être considérés comme un « trouble anormal du voisinage » et faire l’objet d’une contravention de 3e classe, passible d’une amende allant de 150 à 450 euros. Ils peuvent également être annonciateurs de situations plus graves comme de l’agressivité.


 

Comment traiter les aboiements intempestifs ?

Selon que l’aboiement est normal ou pathologique, l’approche sera différente. Par exemple, s’il est déclenché par de la garde territoriale, il faudra agir sur l’environnement du chien en le maintenant à l’écart de la rue, en installant un brise vue… Lorsque les aboiements sont liés à un trouble comportemental, le vétérinaire pourra proposer une thérapie comportementale éventuellement accompagnée d’une prise en charge médicale.


 

Que penser des colliers anti-aboiements ?

Leur usage doit être raisonné et toujours après l’avis d’un vétérinaire. Dans certain cas, ces colliers peuvent en effet aggraver la situation en induisant un stress supplémentaire pour le chien. Ils ne devraient de toute façon jamais être utilisés en première intention. Quant aux colliers électriques, ils sont à bannir car, outre le stress qu’ils occasionnent, ils peuvent entraîner des risques médicaux (brûlures…).

Gérer les aboiements intempestifs

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