top of page

Mon chat s’est empoisonné

pexels-photo-1754894.jpeg
chat2.gif

​

Mon chat s’est empoisonné

 

Les sources d’empoisonnement sont malheureusement nombreuses pour nos animaux de compagnie : plantes toxiques, produits ménagers, aliments… Et le chat, même si son appétit est assez sélectif et qu’il est d’un naturel méfiant, est aussi très curieux et susceptible d’ingérer divers poisons.

 

Quelles sont les sources d’empoisonnement les plus fréquentes pour un chat ?

Elles sont différentes si le chat a accès à l’extérieur et même s’il vit en appartement ou maison, sans sortir.

A l’extérieur, le chat pourra être victime de diverses plantes toxiques et surtout de rongeurs eux-mêmes empoisonnés par des raticides convulsivants.

Les plantes peuvent avoir une toxicité cardiaque, rénale, digestive, cutanée…

Parmi les plantes d’extérieurs les plus souvent incriminées dans les empoisonnements figurent le gui, l’if, le laurier, le muguet…

Les chats d’appartement peuvent eux aussi être victimes de plantes toxiques et il est donc nécessaire de se renseigner avant d’acquérir une plante verte. Parmi les plantes toxiques d’intérieur on trouve : l’azalée, le pommier d’amour…

Outre les plantes, des aliments peuvent être toxiques pour le chat. Le plus connu est sans doute le chocolat mais ce n’est pas le seul : oignon, avocat, noix, certains champignons, etc.

Les autres causes potentielles d’empoisonnement sont malheureusement nombreuses : produits ménagers, antigel, médicaments humains, certains antiparasitaires externes canins…

Avec un chat à la maison, la vigilance est donc de mise et les produits dangereux doivent être conservés hors de sa portée, dans un placard fermé à clé.

 

Quels sont les symptômes d’une intoxication ?

Ils sont très variables en fonction du toxique en cause.

Lors d’empoisonnement par un convulsivant (produits anti-rongeurs, anti-limace, désherbant…), le chat présentera dans un premier temps des symptômes nerveux : tressautement, salivation excessive, puis convulsions, perte de conscience.

Avec d’autres toxiques, et notamment les plantes et fruits à toxicité cardiaque, les symptômes pourront être plus frustes au départ : abattement, anorexie, léthargie.

En fonction du type d’empoisonnement, les signes peuvent être très divers et toute modification du comportement de son chat doit donc conduire à consulter un vétérinaire.

Les symptômes les plus fréquents lors d’un empoisonnement sont cependant : démarche hésitante (ataxie), tremblements, hypersalivation, anorexie, faiblesse généralisée, troubles digestifs (vomissements, diarrhée), troubles respiratoires, convulsions, hémorragies.

 

Quelle est la conduite à tenir en cas de suspicion d’empoisonnement ?

La première chose à faire est d’appeler son vétérinaire ou un service d’urgence vétérinaire si son cabinet est fermé et de prévenir de son arrivée en urgence. Il est important d’apporter au praticien le produit suspect ou son emballage si on en a connaissance pour qu’il puisse vérifier sa composition et s’informer du produit toxique qui a été ingéré. La gestion médicale pourra en effet différer en fonction du poison responsable.

En attendant le vétérinaire, plusieurs gestes d’urgence sont à maîtriser : ne pas bouger le chat, prévenir les risques d’étouffements en nettoyant sa gueule (sang, vomissures), le maintenir au chaud sous une couverture, le laisser au calme.

Il ne faut surtout pas chercher à faire vomir le chat ou à lui faire avaler du lait, une idée reçue répandue qui n’a pourtant aucun fondement scientifique.

​

Le vétérinaire sera le seul habilité à mettre en place un traitement d’urgence.

​

​

​

bottom of page