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Animaux et appareils électroniques ne font pas bon ménage

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Une étude* récente le révèle : les chiens sont parmi les premiers destructeurs d’appareils électroniques, smartphone et ordinateur en tête ! A l’inverse, ces destructions peuvent ne pas rester sans conséquences chez l’animal.

 

Quels dégâts peuvent provoquer les animaux de compagnie ?

Selon l’étude de la compagnie d’assurance Square Trade, leader américain dans l’assurance des biens électroniques, les Français dépenseraient chaque année quelque 50 millions d’euros pour réparer les appareils électroniques détériorés par leurs animaux de compagnie. Au niveau européen, ce coût est évalué à 1,5 milliard d’euros ces cinq dernières années. En France, depuis 2010, les Français ont dépensé 250 millions d’euros… Les accidents les plus souvent répertoriés sont le mâchouillement des appareils (73 %) suivi de la chute de l’appareil depuis une table occasionnée par un mouvement de l’animal, le renversement de liquide dessus ou le fait que l’animal saute ou marche sur un bien électronique. Dans 47 % des cas, l’appareil endommagé est un ordinateur portable et dans 32 %, un smartphone.

 

 

Pourquoi les animaux agissent ainsi ?

Ces détériorations peuvent être mises sur plusieurs comptes : le comportement parfois brusque et peu attentionné des chiens et des chats, le comportement exploratoire des jeunes animaux, la destruction pour trouble comportemental, en lien notamment avec une incapacité à rester seul, le jeu… Ainsi, l’étude révèle que 33 % des accidents seraient causés par ennui, 28 % par « la jalousie » ressentie par les animaux et 22 % seraient dus à de la colère. La moitié des accidents surviennent lorsque le propriétaire est dans la même pièce que son animal et/ou essaye d’utiliser son appareil. L’étude a montré que les animaux en surpoids étaient plus destructeurs et que les propriétaires d’animaux en surpoids ont 119 % de risques en plus d’être confronté à ce type de problème. De même, la possession simultanée d’un chien et d’un chat constitue un facteur de risque supplémentaire (85% de risque en plus d’être concernés par un accident sur un bien électronique).

 

 

A l’inverse, les animaux courent-ils des risques ?

De tels comportements de destruction peuvent dans certains cas représenter un danger pour l’animal. Le principal risque concerne l’ingestion de composants électroniques qui peuvent constituer des corps étrangers digestifs. Ils seront sans conséquence pour l’animal s’ils sont vomis après leur ingestion ou s’ils peuvent transiter naturellement le long du tube digestif mais ils peuvent malheureusement parfois entraîner des occlusions ou perforations digestives, potentiellement létales. En fonction de la zone digestive où ils restent bloqués (gueule, estomac, intestin), les symptômes seront différents : gêne pour avaler, salivation, vomissement, dégradation de l’état général… Tout changement de comportement, abattement ou troubles digestifs consécutifs notamment à la détérioration d’un appareil de grand volume devra donc motiver une consultation vétérinaire. Enfin, il ne faut pas oublier que s’il a été progressivement éliminé de la plupart de nos objets du quotidien, le plomb peut encore être présent dans de vieilles batteries et son ingestion est responsable d’une intoxication aux conséquences parfois graves (diarrhées noirâtres, convulsions, modifications du comportement).

 

*Etude réalisée par Square Trade en 2015 avec Quamtrics (société de sondage). Les informations ont été collectées en ligne auprès de 16 000 propriétaires européens de chiens et chats, dont 2 215 propriétaires français.

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